L’Avocat du Diable, 1er verset

Nouvelle rubrique sur le blog : l’avocat du diable s’adresse à vous. il est enflammé, il est lyrique, il est parfois poète et parfois en colère…

Vous ne comprenez rien à ses textes ? Rassurez-vous, nous non plus  … mais ça lui fait du bien !

 

 

Le 1er verset a été écrit au retour d’une réunion à Bruxelles sur la pauvreté et la précarité :

 

 

Je me suis senti profondément dégoûté par certaines phrases entendue à cette réunion.


J’ai constaté que c’est : du chacun pour soi de la part des différentes organisations sur le terrain,

comme si, « la pauvreté » serait la propriété de l’une plus que de l’autre.


J’entends par là, que chaque commune ou organisme voire même le pouvoir politique met en avant son programme, car bien sûr il est le meilleur.

Et que si tu n’es pas de la même couleur politique, tu es automatiquement à côté de la plaque et tu peux rester dans ta misère.


C’est à croire que pour certains politiciens, la pauvreté est un moyen de justifier leur propre salaire.

J’en veux comme preuve que, quand ils ont besoin des plus démunis, ils nous trouvent toujours,

mais quand on a besoin d’eux, comme par enchantement, il n’y a plus personne.


J’ai même entendu de la part d’un intervenant, dire que grâce à la pauvreté, on a pu engager des assistantes sociales dans différents secteurs. Suite à cela, j’ai senti en moi le feu de la colère monter. J’ai pris la parole pour dire mon indignation, en demandant s’ils ne voulaient pas conserver les plus démunis pour garantir leur place.

Je dois avouer que mon intervention a fait son petit effet et j’ai été applaudi par l’hémicycle.

La preuve que tout le monde avait compris la même chose que moi.


La séparation des pouvoirs est un piège pour engloutir un maximum d’argent, tout en plaçant ses petits amis à différents postes, j’appelle cela : Solidarité Business.


Pour certains politiciens et acteurs de terrain la constatation est simple, ils adorent parler pour ne rien dire, alors il m’est venu une série de phrases en les écoutant, qui est aussi ma pensée.


Cette phrase dit :


Je parle donc je suis, je parle, mais surtout je m’écoute, je parle pour me rendre très important, je parle surtout pour justifier mon salaire.

Mais surtout quand je parle, toi le peuple, tu fermes ta gueule.

 

L’AVOCAT du Diable

One comment

  • père Olivier

    il parle donc il est, mais que dis t-il, mais qui est-il, au diable vau vert, par monts et par vaux, à vau l’eau, moi non plus je ne me comprend plus.

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