« Répugnant. Ce gouvernement est répugnant. Il n’y a pas d’autres mots. La colère monte ».

Les chômeurs ne peuvent plus s’occuper de leurs enfants malades.

Depuis le 1er janvier, les chômeurs n’ont plus droit à une « exemption pour des raisons sociales et familiales » s’ils veulent soigner leurs enfants.

http://www.lesoir.be/sites/default/files/imagecache/475x317/2015/02/19/694426895_B974819154Z.1_20150219072901_000_GCB40S0D3.1-0.jpgDepuis le 1er janvier, les chercheurs d’emplois ne peuvent plus en appeler à une « exemption pour des raisons sociales et familiales » s’ils veulent soigner leurs enfants, expliquent nos confrères du Standaard.

Un enfant, un partenaire ou un membre de la famille gravement malade : face à une telle situation, le travailleur peut recourir au crédit-temps, prendre des congés spécifiquement destinés à cet usage ou opter pour une interruption de carrière. Mais depuis le 1er janvier, le demandeur d’emploi ne bénéficie plus, quant à lui, de ces facilités.

Jusqu’à la fin de l’année dernière, le demandeur d’emploi pouvait lui aussi demander l’application de l’exemption. Il faisait alors savoir qu’il serait temporairement indisponible si un emploi lui était proposé. S’il devait rester au chevet d’un enfant ou d’un membre de la famille malade, les allocations de chômage étaient maintenues.

Une exemption supprimée pour faire des économies.

« Cette exemption signifiait que le demandeur d’emploi acceptait une allocation moins élevée, dit Manu Keirse de la Ligue des familles. Mais avec la promesse que, après la période nécessaire aux soins, il pourrait retrouver ses allocations de chômage habituelles, puisqu’à nouveau disponible pour un emploi. En outre, il gardait ses droits à la pension. » Ce système, qui profite toujours aux travailleurs, a vécu pour les chômeurs.

Au Conseil des femmes (aile néerlandophone), Magda De Meyer décrit une situation kafkaïenne : « Cela signifie que les chômeurs ne devraient pas avoir un enfant malade. De plus, ils n’ont plus de filet de sécurité. Nous voulons annuler cette mesure d’économie car elle affecte les familles qui traversent une des périodes les plus difficiles de leur vie. »

Du côté du gouvernement, le porte-parole de Kris Peeters, ministre de l’Emploi, explique que « cette exemption a été supprimée pour des raisons d’économie. Pour la première année nous voulons épargner six millions d’euros, puis jusqu’à 12 millions pour la deuxième année. Nous sommes en outre convaincus que les personnes qui bénéficient de l’exemption et restent au chômage peuvent combiner la recherche d’un emploi avec leurs responsabilités familiales ».


Article: LeSoir.be

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