Le chômage ne favorise pas l’activation des chômeurs

Le système belge d’allocations de chômage ne favorise pas l’activation des demandeurs d’emploi, selon une étude réalisée par Joep Konings et Damiaan Persyn, de l’université de Louvain. Ils plaident pour une baisse plus rapide des allocations et un accompagnement plus actif des chômeurs.

Les chercheurs plaident pour une baisse plus rapide des allocations et pour davantage d’investissement dans l’accompagnement actif des chômeurs. Joep Konings et Damiaan Persyn se sont demandés pourquoi, alors que l’économie se redresse lentement après la crise, les offres d’emploi ne trouvent que difficilement preneurs.

Il ressort de leur étude que des chômeurs qui restent trop longtemps sans emploi ont tendance à perdre leurs aptitudes, à se décourager et à faire moins d’efforts pour chercher un emploi, risquant ainsi de ne plus pouvoir s’extirper du chômage.

L’étude estime encore que le système belge, qui prévoit un versement d’allocations de chômage illimité dans le temps, contribue à ce que des offres d’emploi restent vacantes. A l’inverse, la formation aurait un impact positif.

Les chercheurs louvanistes plaident dès lors pour la mise en place d’un système dans lequel les allocations de chômage baisseraient davantage et plus rapidement en cas de chômage de longue durée. En compensation, des moyens supplémentaires seraient consacrés à un accompagnement actif, sur-mesure, des demandeurs d’emploi.

Belga

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L’activation des chômeurs favorise le néant.

 

 

Des chercheurs louvanistes, gens d’une certaine école de pensée, attaquent de plein fouet la sécurité sociale et l’assurance-chômage… Ils élucubrent et concluent qu’il faut baisser les allocations de chômage pour forcer les chômeurs à travailler… Pour en même temps faire baisser le niveau global des salaires – mais cela, qui est le vrai but de l’opération – activation des chômeurs et diminution des allocations de chômage … ils ne le disent pas.

 

C’est quoi cette blague qu’ils nous content.

 

Ce qui favorisera le retour des chômeurs à un travail décent et convenable, c’est la création de postes de travail décents et convenables.

 

On pourra activer les chômeurs autant qu’on voudra, s’il n’y a pas de postes de travail décents et convenables, ils ne pourront jamais trouver à s’employer.

 

Un cours d’arithmétique élémentaire suffirait pour le comprendre, mais ce sont des « chercheurs » qui ont trouvé le moyen de se faire employer par les patrons en soutenant hardiment une thèse absconse qui caresse le libéralisme le plus délirant dans le sens du poil.

On imagine bien que pour les tenants du travail obligatoire, pour les chantres de l’« Arbeit macht Frei ! », il faut à tout prix et même au prix des mensonges les plus gros contraindre l’être humain au travail et à défaut, le contraindre à faire semblant de faire quelque chose…

Mais…

On rappellera ici que l’Onem verse chaque mois la bagatelle d’un million trois cent mille allocations… et l’Onem avoue l’existence de quelques centaines de milliers de chômeurs, demandeurs d’emplois.

De son côté, la Fédération des Entreprises de Belgique annonce qu’elle va créer en 2010 : environ (soyons généreux) 75.000 emplois…. C’est beaucoup, on en convient, mais ça laisse toujours sur le carreau environ quelques centaines de milliers de chômeurs.

 

Dès lors, tant qu’il n’y aura pas autant d’emplois disponibles que de chômeurs, à quoi peut bien rimer de vouloir les activer, les forcer à des formations sans lendemain, les contraindre à s’agiter dans le vide au détriment et de leur santé et de leur temps et de leur vie. C’est absurde, c’est improductif et c’est idiot.

 

Que ces inestimables « chercheurs » aient le goût de chercher le vide, on le comprend, mais pourquoi veulent-ils imposer leur vice aux autres ?

 

Ainsi parlait Marco Valdo M.I.

Commentaire  posté par Marco Valdo M.I. 

5 comments

  • L’activation des chômeurs favorise le néant.

     

     

    Des chercheurs louvanistes, gens d’une certaine école de pensée, attaquent de plein fouet la sécurité sociale et l’assurance-chômage… Ils élucubrent et concluent qu’il faut baisser les
    allocations de chômage pour forcer les chômeurs à travailler… Pour en même temps faire baisser le niveau global des salaires – mais cela, qui est le vrai but de l’opération – activation des
    chômeurs et diminution des allocations de chômage … ils ne le disent pas.

     

    C’est quoi cette blague qu’ils nous content.

     

    Ce qui favorisera le retour des chômeurs à un travail décent et convenable, c’est la création de postes de travail décents et convenables.

     

    On pourra activer les chômeurs autant qu’on voudra, s’il n’y a pas de postes de travail décents et convenables, ils ne pourront jamais trouver à s’employer.

     

    Un cours d’arithmétique élémentaire suffirait pour le comprendre, mais ce sont des « chercheurs » qui ont trouvé le moyen de se faire employer par les patrons en soutenant hardiment une
    thèse absconse qui caresse le libéralisme le plus délirant dans le sens du poil.

    On imagine bien que pour les tenants du travail obligatoire, pour les chantres de l’« Arbeit macht Frei ! », il faut à tout prix et même au prix des mensonges les plus gros contraindre
    l’être humain au travail et à défaut, le contraindre à faire semblant de faire quelque chose…

    Mais…

    On rappellera ici que l’Onem verse chaque mois la bagatelle d’un million trois cent mille allocations… et l’Onem avoue l’existence de quelques centaines de milliers de chômeurs, demandeurs
    d’emplois.

    De son côté, la Fédération des Entreprises de Belgique annonce qu’elle va créer en 2010 : environ (soyons généreux) 75.000 emplois…. C’est beaucoup, on en convient, mais ça laisse toujours sur
    le carreau environ quelques centaines de milliers de chômeurs.

     

    Dès lors, tant qu’il n’y aura pas autant d’emplois disponibles que de chômeurs, à quoi peut bien rimer de vouloir les activer, les forcer à des formations sans lendemain, les contraindre à
    s’agiter dans le vide au détriment et de leur santé et de leur temps et de leur vie. C’est absurde, c’est improductif et c’est idiot.

     

    Que ces inestimables « chercheurs » aient le goût de chercher le vide, on le comprend, mais pourquoi veulent-ils imposer leur vice aux autres ?

     

    Ainsi parlait Marco Valdo M.I.

  • Marie-Claude

    Encore une ineptie avancée par des gens qui sont bien assis derrière leur bureau.

    Se rendent-ils compte qu’à l’heure actuelle, la principale préoccupation d’un travailleur sans emploi est, tout en cherchant un travail décent,est de saboir s’il va pouvoir payer ses factures et
    surtout comment il va pouvoir se nourrir et nourrir sa famille avec un budget des plus minable.

    Expliquez-moi comment être motivé et dynamique dans sa recherche d’emploi quand on n’a rien dans le ventre, quand le peu que l’on a est de qualité médiocre et entraîne de surcroit des porblèmes
    de santé que l’on ne peut soigner faute de moyens.

    Nous sommes dans un pays développé et civilisé à ce qu’il paraît et pourtant, je connais des personnes ne mangent pas tous les jours. Alors, mesdames et messieurs les universitaires, arrêtez de
    jouer aux apprentis sorciers, demain c’est peut-être vous qui vous retrouverez dans la peau d’un travailleur sans emploi…

  • Gigi

    En voilà des chercheurs qui cherchent et qui trouvent de quoi faire du
    vent.

    Ils ont dû être bien rémunérés pour trouver autant d’imbécilités pour réguler le chômage.

    Ils ne doivent pas savoir ce que c’est que de vivre seul avec 700 euros, en payant son loyer qui souvent s’élève à plus de la moitié des allocations, sans compter les charges, il ne reste souvent
    pas assez pour avoir de quoi se nourrir une fois par jour.

    On peut dire des tas de bêtises sur les travailleurs sans emploi, mais de là à dire qu’ils reçoivent vraiment de trop pour qu’ils s’activent à la recherche d’un emploi, c’est n’avoir jamais été
    dans le cas de ceux que l’on étudie de A à Z.

    Avant de dire autant d’absurdité, les chercheurs devraient se mettre dans la peau d’un sans emploi, avec les mêmes revenus, vivre un an ou deux dans ces conditions pour savoir ce que c’est.

    En attendant les chercheurs de l’Université de Louvain ne devaient pas être là, au moment de la distribution de l’intelligence, car sortir de leur cerveau autant d’aberration, c’est signe qu’il
    leur manque une case.

    Maintenant, en Belgique, on a l’habitude d’entendre des sottises débitée à 100.000km/h de la part d’un tas de gugusses, (chercheurs, hommes et femmes d’état) qui ne savent pas quoi faire d’autres
    que de trouver à paupériser encore plus la population la plus faible du pays qui vit avec un revenu, reconnu sous le seuil de pauvreté par la fondation Roi Baudouin.

    Alors qu’ils soient chercheurs ou autres, les nantis ne sont pas capable de savoir ce que coûte un pain.

    Ils ne sont pas démunis, je pense même que parfois, ils ne savent pas ce qu’ils gagnent. Mais, ils ne comptent pas leurs derniers centimes pour savoir s’ils ont de quoi vivre jusqu’au prochain
    traitement et donc n’imaginent même pas ce que c’est la vie avec « rien » mais ils se permettent de trouver des solutions inacceptables pour réduire encore et encore les revenus des pauvres.

    Le restaurant, le théâtre, le cinéma, les petits bienfait de la vie, ce n’est que pour les nantis qui sont grassement rémunérés pour détricoter la sécurité sociale et l’assurance-chômage.

    Bientôt, si ce n’est déjà le cas, les démunis, sans emploi et autres précarisés n’auront plus que la solution de fouiller les poubelles des riches pour vivoter.

    L’assurance-chômage, c’est ce qui permet aux gens sans emploi de subsister tant bien que mal, plus mal quand même que lorsque l’on reçoit un salaire décent. On ne peut espérer se soigner, se
    nourrir, avoir les moyens de se déplacer, avoir des vêtements correct et être dans la forme nécessaire pour rechercher un emploi décent, quand la fin du mois pour tous les sans emploi, c’est déjà
    le 15 de chaque mois.

    Les 15 jours qui restent avant de recevoir de quoi subsister le mois suivant sont longs et interminables, les revenus ne sont pas suffisant pour permettre de faire des réserves alimentaires, si
    en plus faut se soigner, le dentiste, le médecin et les médicaments coûtent trop cher, donc on oublie.

    Pas le droit d’aller au cinéma, pas le droit d’acheter un livre, une revue ou le journal, un pauvre n’a pas droit à la culture, c’est trop cher.

    C’est comme ça tous les mois.

    En Belgique, la vie n’est pas gratuite et encore moins pour les plus pauvres, les faibles revenus des sans emploi, leur permet d’avoir un toit peut-être pas toujours tout à fait convenable,
    quoiqu’il y en a qui ne peuvent se le permettre, cela dépend souvent de la région dans laquelle ils vivent.

    Donc, je tiens à dire à ces deux lumineux chercheurs démunis de cerveau, que l’essai de la diminution des revenus est testée par les précaires et sans emploi en France, cela ne génère pas plus
    d’emploi pour ceux qui en cherchent, au contraire cela génère plus de sans abri, vivant dans la rue jour et nuit, cela concerne des familles entières avec femmes et enfants.

    Peut-être n’avez-vous pas assez d’ouverture d’esprit pour vous rendre compte de l’ineptie de vos résultats, pas besoin de chercher loin et longtemps, d’être diplômé de l’université d’où que ce
    soit, pour se rendre compte que la diminution plus rapide des allocations, finira par générer de nombreux sans abri, venant de la population la plus pauvre de Belgique.

  • Dominique Massillon TSE Liège

    Les cercles économiques de la KUL ont encore frappé. Comme d’habitude avec le même discours que la nv-a (ou son patron, dixit Bart de Wever, la Voka).

    Vivement une presse moins inféodée au patronat qui restaurera la vérité sur le chômage comme injustice sociale.

    Félicitation pour votre initiative !!!

    Dominique

  • lune

    c’est tellement vrai, Marco Valdo.  Curieusement, ces « chercheurs » ne pensent jamais à proposer de raboter sérieusement les pensions de nos anciens ministres et consorts.

     

    Mijnheer de Haan qui déplore le manque de solidarité de la population pourrait donner l’exemple.

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