Les jeunes ont du mal à trouver du boulot

A côté des jeunes qui rentrent à l’école ou à l’université, il y a tous ceux qui se retrouvent pour la première fois sur le marché du travail. Certains sont bardés de diplômes, d’autres n’en ont aucun mais dans le contexte actuel, ce n’est facile pour personne. 

Si l’on excepte quelques filières spécifiques, la voie vers le premier job n’est pas royale.

Pas question de rêver au CDI, au contrat à durée indéterminée. Parfois, pas question même d’envisager un job sans passer par la case formation.

 

Dur, dur de se motiver. François Deblander accueille les jeunes demandeurs d’emploi au Forem à Bruxelles : « On a, d’une part, des jeunes qui en ont marre de l’école et qui arrêtent et qui pensent naïvement qu’ils vont trouver facilement un emploi en ayant, par exemple, arrêté une 4e professionnelle et n’ayant aucun bagage pour valoriser des compétences sur le marché de l’emploi et puis, d’autre part, on a des jeunes qui ont de nombreuses qualifications et qui sont motivés et qui cherchent. »

Et ceux-là ont effectivement plus de chances de trouver à court ou à moyen terme.

Mais pour les autres, l’espoir se transforme en crainte et ce n’est pas neuf. Stéphanie Wyard, porte-parole du Forem : « On sent depuis plusieurs années une angoisse. On ne sait pas ce qu’on vaut, on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve et donc on a besoin d’être rassuré et, en tout cas, accompagné de manière individuelle. »

Depuis juin dernier, le Forem pratique cet accompagnement individuel.

Un conseil référant est désigné par jeune demandeur d’emploi, lui seul le suit et il connait donc bien son dossier, de quoi être un peu moins un numéro parmi des dizaines de milliers d’autres candidats au travail.

 

Michel Visart

Crédit photo : EPA

 

Article RTBF.be

 

2 comments

  • et les plus vieux alors …c’est la même galère pour tout le monde et si tu as en plus le bon plan d’embauche

  • Gigi

    Dans cette société aberrante, il y a tellement de choses qui ne vont pas.

    Quand on étudie, on espère travailler dans ce que l’on a choisi comme métier, parfois de longues et dures sont les études, les diplômes en main on espère trouver rapidement du travail.

    Cela ne se passe pas aussi bien que ça finalement, inscription à l’Onem, stage d’attente sans indemnité pendant 9 mois (comment vivre dans ces conditions quand on ne reçoit rien) ensuite la
    recherche assidüe d’un travail, les envois de CV à de nombreuses entreprises en espérant un retour de courrier avec une autre réponse que celle-là —>

    Monsieur,
    Nous avons bien pris note de votre candidature et vous en remercions.
    Néanmoins, devant l’afflux de candidatures qui nous parviennent, nous sommes tenues d’effectuer un choix sur base du seul CV. Nous sommes donc au regret de vous annoncer que votre candidature n’a
    pas été retenue.
    …Sincères salutations,

    Comment après ces réponses négatives, ne pas désespérer dans son coin, dans sa vie, comme un échec dans le choix de sa formation qui
    apparemment ne mène nulle part.

    Triste constat, triste à dire, mais n’y aurait-il que les formations Forem qui mèneraient à l’emploi ?

    Je sais que ces formations Forem, ne mène pas vraiment vers un emploi, puisque tous les formés ne sont pas embauchés, c’est juste une
    chance supplémentaire d’espérer trouver cet emploi devenu si rare et ça génère un travail pour les formateurs.

    Quand serons-nous donc un peu plus créatif en matière d’emploi?

    Il y a au moins « des millions de possibilités de créer de l’emploi », plein de boulots oubliés qui rendaient services. Des emplois
    ayant pour but l’écologie par exemple. Mettre en avant cet aspect de l’urgence en matière d’écologie, devrait permettre de nombreux emplois, comme celui des travailleurs de parcs éoliens,
    (montage  d’éolienne) création de jardins légumiers (pour rendre service à la population n’ayant pas de jardins) avec des animateurs-jardiniers avec réponses à tout en matière de
    culture.

    L’aide aux personnes aussi pourrait générer de l’emploi, quelques personnes sachant faire un tas de petits boulots dans une mini
    entreprise, avec les aides de l’état (puisque l’état aide aussi de grosse entreprise qui parfois n’en ont pas besoin) mais au lieu de créer de l’emploi, on s’acharne sur ceux qui n’en trouvent
    pas, on les dit fainéant, pourtant ça use la vie, le moral et la santé de chercher cette perle rare, « un travail »

    C’est sur ce ne sont que des exemples, il ne reste que les aides à trouver pour créer de tels emplois.

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